À la Fabrique de la Danse, nous avons capturé l’essence de « À bientôt », pièce emblématique de la Compagnie Mâle. Sur une composition originale de Leon Afterbeat, cinq danseuses explorent les territoires de l’intime et du départ.
L’âme mise à nue
Dans cette création pour Kalypso, Johana Malédon, Élise Bruyère, Chloe Mynt, Sarita Selva et Natacha Gourvil incarnent une danse à la fois brute et sensible. Leurs corps oscillent entre force et vulnérabilité, traduisant physiquement ce moment charnière qu’est le départ.
Les racines d’une création
Né de « Bifneem Sheli » (Mon intérieur en hébreux), solo de Johana Malédon inspiré par son voyage en Israël en 2018, « À bientôt » élargit cette exploration intime à un quintet féminin. Une multiplication des regards qui enrichit la réflexion sur le départ et la transformation.
Une partition corporelle unique
La danse ici se fait crue et contrastée. Les cinq interprètes traversent l’espace comme on traverse une vie, avec ses ruptures et ses métamorphoses. Le corps devient tour à tour armure et refuge, véhicule d’une introspection collective qui invite chaque spectateur à son propre voyage intérieur.
Cette création adaptée exclusivement pour Moovance, portée par la musique originale de Leon Afterbeat, offre un nouveau regard sur cette pièce où le hip-hop se fait langage de l’intime.
