En ce début 2024, face aux événements tragiques à Gaza, la communauté hip-hop se mobilise. Le mouvement #HipHopNation4Palestine, initié par Mehdi Slimani, réunit des danseurs autour d’une action artistique engagée, que Moovance a suivi lors de son deuxième acte à Montmartre.
L’art comme expression de solidarité
« Notre réponse, elle se fait avec ce qu’on sait faire le mieux : danser », explique Mehdi. Face au Sacré-Cœur, danseurs de popping, breakers et autres artistes hip-hop se sont réunis pour exprimer leur soutien au peuple palestinien. Une action qui fait suite à un premier rassemblement au Trocadéro.
Le hip-hop, voix des sans-voix
Le mouvement rappelle les racines militantes du hip-hop. « Historiquement, le hip-hop, c’est la voix des minorités, c’est la voix des sans-voix, c’est une puissance subversive », souligne un participant. Cette nouvelle mobilisation s’inscrit dans cette tradition d’engagement social.
Une musique symbole de résistance
Sur un remix du « Leve Palestina » de George Totari, produit par le beatmaker Pimo, les danseurs créent un dialogue entre l’héritage musical palestinien et la culture hip-hop. Cette fusion musicale porte le message universel de paix et d’espoir du mouvement.
Un mouvement international
Le #HipHopNation4Palestine dépasse les frontières parisiennes. D’Égypte aux États-Unis, d’Allemagne à Tokyo, la communauté hip-hop internationale se mobilise, chaque ville apportant sa contribution à travers des vidéos de danse partagées sur @universaldancefloor.