Moovance s’est immergé dans le quotidien de Oups Dance Company avant leur représentation au Festival Kalypso. Cette captation intime révèle les rituels, les doutes et l’adrénaline d’une compagnie avant d’investir la scène de la MAC Créteil.
Une préparation millimétrée
La journée commence avec les réglages lumière, suivis d’un échauffement intense. Pour Clémence Juglet et Émilie Jonneau, chaque étape compte : « J’aime bien me tuer un petit peu avant de monter sur scène […] ça calme un peu tout et j’arrive mieux à gérer l’adrénaline. »
La gestion du stress
Les deux danseuses abordent différemment la tension pré-spectacle. L’une stresse en amont, l’autre dans le dernier quart d’heure. Cette complémentarité renforce leur connexion sur scène, essentielle pour leur duo énergique de 25 minutes.
Pardon ! : Un cri chorégraphique
« Pardon ! » explore les injonctions sociales et les excuses permanentes imposées aux femmes. Cette création, récompensée au concours DIALOGUES, mêle électro, hip-hop et contorsion dans un duo puissant où humour et rage se rencontrent. La version présentée à Kalypso, condensée en 25 minutes, maintient l’intensité et l’urgence du propos, portée par une énergie physique brute et une complicité évidente entre les deux interprètes.
L’après-spectacle
La performance terminée, les artistes analysent leur prestation avec lucidité : « On était moins en énergie que la semaine dernière, mais on a fait moins de petites erreurs. » Cette auto-évaluation constante nourrit leur progression, alors qu’elles préparent déjà leur prochaine création, « Adsurbe ».